Je me suis lancé le challenge d'écrire un texte en faisant la description d’un monstre ou d’une personne monstrueuse. Le voici :

Haletant de tout son être, il se réfugia derrière un bosquet, la peur au ventre. Les bruits de branches craquant sous les pieds hideux de cet être le firent trembler telle une feuille au vent. La simple vue de ce personnage nauséabond et répugnant lui donna des hauts de cœur comme s’il avait le mal de mer. Paniqué, il retint sa respiration immobile et terrorisé derrière le buisson lui servant de cachette. La vilaine créature lui suscitait un dégoût non négligeable, semblant féroce et assoiffée de sang, dégageant une forte odeur fétide s’imprégnant au plus profond de ses narines. Il l’observait, là, silencieux, craignant d’être retrouvé et de lui servir de repas. Elle avait des yeux rouges luminescents ressortant de ses orbites creusées et sombres, qui donnaient l’impression de se faire foudroyer du regard par un rayon laser violent. Le visage à peine visible enfoui sous un monticule de poils sombres, semblait ressembler à celui d’un humain. Des rides par endroit, se démarquaient
accentuant sa laideur palpable, et ses canines aiguisées et tranchantes, semblaient attendre sagement quelque chose à se mettre sous la dent.
Le corps entièrement couvert de poils rêches et abruptes semblant sales et puants, laissant ressortir de longues griffes aux extrémités de ses six doigts adipeux, lui donnaient un air terrifiant glaçant
Dessin réalisé par un ami nommé J.C.
l’homme camouflé tout entier. La carrure imposante et difforme de ce grossier personnage sembla paralyser l’homme terré derrière son taillis, une goutte de sueur dégoulinant de ses tempes. Une cicatrice grande comme une main transperçait la fourrure de sa jambe gauche, telle la trace d’un combat passé lointain. La monstruosité de ce géant, accompagnée de ses grognements et gémissements résonnant dans l’atmosphère froide transperçant l’obscurité de la nuit, fit frissonner celui-ci lui infligeant une terreur accablante et évidente. Soudainement, le monstre fut attiré par quelque chose au loin, semblant être sa prochaine cible, une nouvelle proie. L’abomination se dirigea dans cette direction perdant de vue l’homme crispé et terrorisé, ayant pour nouvel objectif, un gibier alléchant, et se frayant un passage parmi les branchages lui barrant le passage, il avança pressant le pas d’un air déterminé, écrasant lourdement les feuilles mortes. Soulagé, le fugitif tourna les talons et s’empressa de sortir de là.
C'était une idée assez intéressante qui m'a obligée à utiliser des mots descriptifs diversifiés. Qu'en penses-tu ?
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